Le Conseil communal du 18 décembre dernier a adopté le Plan Logement prévu par l’accord de majorité 2012-2018 qui comportait lui-même un ambitieux volet Logement décliné dans le PCDD (Plan Communal de Développement Durable).
Ce Plan Logement sera mis en œuvre conjointement par l’échevin en charge du Logement Denis Grimberghs pour ce qui concerne la gestion des logements publics sur le territoire communal et par l’échevine de l’Urbanisme Cécile Jodogne pour ce qui concerne le développement de logements nouveaux et le contrôle du bâti.
Denis Grimberghs, échevin du Logement, précise : « le Plan Logement a pour objet de transformer ces intentions en actes, de les rendre opérationnelles après les avoir nourries des suggestions des acteurs concernés ».
Ce Plan, qui se veut à la fois ambitieux et réaliste, est axé autour de 3 principes fondamentaux.
Premier principe: l’urbanisation de notre commune est telle que la priorité doit aller à l’amélioration du bâti.
Notre action portera donc principalement sur le secteur privé pour inciter à la rénovation du parc existant. Une attention particulière sera portée à la lutte contre les immeubles vides et inoccupés et l’accès à la propriété sera encouragé. En ce qui concerne le parc social existant (2229 logements du Foyer schaerbeekois), la priorité est d’accroître les moyens consacrés à la rénovation des logements existants pour améliorer la qualité et le confort de ceux-ci avec comme objectif de terminer, sous la mandature, la rénovation des 650 logements qui ne sont pas conformes aux normes actuelles.
Deuxième principe: la nécessité de garantir une offre de logements diversifiée, notamment dans les zones de développement urbain que sont la zone Josaphat (30% de logement public), la zone levier n° 12 Reyers, dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma directeur Reyers, ainsi que le PPAS Masui-Progrès (une reconstruction de 5500 à 7500 m², selon les scénarios, dont 50 % minimum en logement).
Dans ce cadre, Schaerbeek poursuivra sa politique d’identification et de mobilisation des potentiels et utilisera les outils de planification à cet effet.
Par ailleurs, afin de garantir la production de logement public, des procédures de mobilisation du foncier, telles que l’action en cessation, seront activées, ainsi que la recherche de pistes de financement et de partenariats public-privé-associatif.
Troisième principe: la clarification du rôle des acteurs publics en matière de logement sur le territoire schaerbeekois
Cela devrait conduire à une simplification pour les demandeurs (propriétaires ou locataires) et à une augmentation de l'efficacité de nos politique publiques en matière de logement. Il est notamment nécessaire d’améliorer l’information aux locataires, propriétaires et candidats locataires des logements publics. Dans ce sens également, les logements communaux (222) seront transférés au Foyer schaerbeekois et à l'ASIS afin d’en rationaliser la gestion.
Le plan Logement n’est qu’une première étape, comme le confirme Denis Grimberghs: « l’étape suivante consistera en une contractualisation du plan communal avec la Région. Il s’agira de s’engager réciproquement sur une durée de 6 ans. Schaerbeek est une des trois communes pilotes qui collaborent avec la Région pour jeter les bases des futurs contrats Logement Commune-Région ».
Le plan Logement fera l’objet d’une évaluation de sa mise en œuvre: la majorité s’est ainsi engagée à évaluer sa mise en œuvre dans un délai de 2 ans. La Région prévoit une évaluation au terme de 3 ans.
En savoir plus: le Plan communal Logement 2013-2018