Alors que les riverains de l’avenue Plasky subissent depuis plus de trois ans les travaux liés à la construction du tunnel Schuman-Josaphat, la définition même des arrêts du RER sur le territoire de la commune n’est toujours pas arrêtée.
On en parle depuis 25 ans mais on ne le voit toujours pas venir: après plusieurs reports, le RER devrait entrer en gare, dans le meilleur des cas, en 2016.
Parmi les travaux en cours, la réalisation du tunnel Schuman-Josaphat constitue l’un des chantiers les plus importants du projet. A terme, ce tunnel de 1,2 km, entièrement creusé sous la ville, permettra de relier la ligne 161 Bruxelles/Namur/Luxembourg à la ligne 26 Hal/Vilvorde et de doubler le volume du trafic ferroviaire à l’est de Bruxelles.
Mais pour les riverains de l’avenue Plasky, l’exaspération est grande face aux nuisances causées par le chantier: vibrations, bruits, fissures, problèmes de parking, dépôts clandestins… Une situation qui a conduit la commune et Infrabel à organiser une réunion d’information le 1er février dernier. Si la fin des travaux est annoncée pour juillet 2012, la question d’éventuels dédommagements reste pour l’heure hélas sans réponse.
Il reste que, pour que les Schaerbeekois bénéficient de ces infrastructures, il faudra prévoir un nombre suffisant d’arrêts sur le territoire de la commune. Or une étude récente publiée sur Brussels Studies démontre que les arrêts projetés qui sont les plus prometteurs en termes de desserte et d’interconnexions avec les réseaux de la STIB et de De Lijn sont bien souvent ceux qui semblent les plus difficiles à réaliser techniquement.
Pour le cdH, puisque le RER va passer par Schaerbeek, autant qu’il s’y arrête! La commune doit donc clairement faire entendre sa voix pour offrir à ses habitants des connexions rapides leur permettant de se déplacer dans et autour de Bruxelles.